L’Espagne, 5ème partenaire export

Très impactée en 2008 avec l’éclatement de la bulle immobilière, l’Espagne a tardé à retrouver le chemin de la croissance, mais reste 8è économie mondiale.

Les grandes tendances économiques

Avec sa Monarchie constitutionnelle, et une démocratie parlementaire laissant une large marge de manœuvre à ses 17 Communautés autonomes, l’Espagne est un des leaders économiques en Europe (5è à l’échelle de l’UE).
Ses atouts économiques se caractérisent par son statut de 1er producteur mondial d’huile d’olive, de citrons, d’oranges et de fraises ; de 2è destination touristique, et de 3è plus grand producteur de vin.
A côté de cette puissance économique autour de l’art de vivre, l’Espagne possède aussi une industrie diversifiée : textile, métallurgie, construction navale, mines, pour citer les principaux secteurs.
Sur le plan structurel, 95 % des entreprises sont des PME/ PMI de moins de 20 personnes, dont 65 % sont des entreprises familiales gérées par leur propriétaire.

Les principaux secteurs d’échange

La France figure dans le tiercé de tête des fournisseurs de l’Espagne, aux côtés de l’Allemagne et de la Chine.
1 500 entreprises françaises sont implantées en Espagne dont quelques « poids lourds » comme Carrefour, Renault, PSA.
Les échanges commerciaux concernent principalement les secteurs suivants : agricoles, sylvicoles et piscicoles, industries agroalimentaires, biens de consommation, d’équipement, intermédiaires et énergétiques, industries automobiles.

Quelques spécificités à connaître

L’Espagne reste une tête de pont vers l’Amérique latine, où ses investissements concurrencent largement ceux des USA par exemple.
Le pays aux 4 langues officielles (espagnol, catalan, basque, galicien) possède plusieurs pôles de dynamisme, portés par les grands centres urbains que sont Madrid, Barcelone, Valence, Séville, Saragosse, et à un degré moindre le Pays Basque.
Du côté des points faibles on peut noter une innovation un peu en retrait d’autres puissances européennes et aussi le problème récurrent de la gestion de l’eau en raison de son usage immodéré dans l’agriculture et de l’inégalité de sa répartition entre les régions.

A savoir sur le plan relationnel

Facilement abordable et plutôt cordial, le partenaire d’affaires espagnol s’efforce de découvrir son interlocuteur au niveau personnel. A ce titre, les repas d’affaires font figure d’institution pour bien accueillir et faire connaissance. Un repas d’affaires peut commencer à 15h et se poursuivre au-delà de 17h. Règle d’or : on n’aborde le business qu’au dessert.
Le tutoiement se met en place facilement. L’interlocuteur, souvent bon négociateur, peut n’accorder que peu d’importance aux détails. L’apparence est un sujet qui compte, une bonne présentation est appréciée.
S’il peut paraître peu ponctuel, et avoir un déficit d’organisation, l’interlocuteur espagnol accomplira sa part du contrat dans les délais, car il est très impliqué dans son entreprise.